Quelques personnes me demandent comment ils peuvent contribuer à mon action. Il y a deux voies:
1. Si vous souhaitez une attestation pour déduction fiscale, faites un versement à:
Kontinenten asbl
Compte 000-0718676-03
Communication : projet de Philippe Docq MAfr
La communication est indispensable pour permettre à l'asbl de faire suivre le versement à la société des Pères blancs (MAfr) et ensuite à celle-ci de faire parvenir l'argent (chaque trimestre) à Philippe. Kontinenten prélève 3% sur les versements.
2. Si vous ne souhaitez pas d'attestation fiscale, le compte privé de Philippe est :
Philippe DOCQ
BE52 6113 3215 1009
Loin des yeux, loin du coeur! Une expérience pénible pour tous ceux qui attendent, en vain, des nouvelles de leurs amis. Je profite des "outils à la mode" pour essayer de pallier le problème. Bienvenue dans mon quotidien, bonne lecture, et n'hésitez pas à poster vos commentaires.
dimanche 28 octobre 2012
samedi 27 octobre 2012
Bien chers amis,
Je profite d'un court passage en
Belgique à l'occasion du décès de notre maman pour vous donner
quelques nouvelles.
Pour rappel, j'ai quitté Johannesbourg
il y aura bientôt deux ans pour rejoindre notre maison de formation
des Missionnaires d'Afrique (Pères Blancs) à Merrivale, près de
Pietermaritzburg, à 500 kilomètres au sud-est de Johannesbourg. Mes
activités ont été fort diversifiées, entre la vie de communauté
avec une quinzaine d'étudiants de théologie et deux confrères
formateurs, les nombreuses réunions d'évaluation de formation,
l'économat, le suivi de la construction de notre nouveau centre de
formation, une petite paroisse composée de trois églises, le suivi
des jeunes de Thembalabasha qui habitent maintenant chez la très
fidèle “Auntie”, et puis le mouvement “YES” - “Jeunes –
Rencontres – Esprit” dont je suis encore l'aumonier national.
Il y a deux mois, j'ai été élu
supérieur délégué des Missionnaires d'Afrique en Afrique du Sud.
Cela veut dire que j'ai la responsabilité, pour l'Afrique du Sud,
des services que le supérieur provincial – qui réside en Zambie –
me délègue, ainsi que la responsabilité civile, écclésiastique, spirituelle et humaine des Missionnaires d'Afrique (Pères Blancs) en Afrique du Sud. Un
beau service à rendre à mes confrères, mais évidemment du travail
en plus, plus même que je n'imaginais.
Au même moment, nous inaugurions notre
nouveau centre de formation qui est à peu près terminé. Le
supérieur général des Pères Blancs nous faisait l'honneur de sa
présence. Avec lui et le supérieur provincial, nous avons aussi
rencontré le Cardinal-Archevêque de Durban pour négocier la
reprise d'une paroisse plus importante dans le diocèse de Durban.
C'est chose faite: il s'agit de Henley, une paroisse de taille
appréciable, composées de cinq églises, dans les montagnes à
l'ouest de Pietermaritzburg, à 35 kilomètres de notre maison de
formation. J'en serai, en principe, le curé et vivrai ce nouveau
projet avec deux autres confrères. Un nouveau confrère arrivera
très bientôt pour me remplacer à la maison de formation et, à la
fin de l 'année, je remettrai mon tablier d'économe pour me
consacrer essentiellement à la nouvelle paroisse. Cependant, la
nouvelle communauté pastorale résidera, au moins pendant un an, au
centre de formation, en attendant qu'un presbytère soit construit
dans un des cinq centres qui composent la paroisse.
Maman quelques mois avant son départ. |
Je remercie du fond du cœur tous ceux
qui m'ont exprimé leur amitié, m'ont assuré de leur soutien et de
leur prière à l'occasion du décès de maman. Le jour des
funérailles, elle aura été l'occasion, une fois de plus, de nous
réunir, frères et sœurs, cousins et cousines, dans la solidarité.
Amitiés sincères,
Philippe
vendredi 13 avril 2012
Joyeuse fête de Pâques
Je profite de quelques jours de retraite à la côte sud (une centaine de kilomètres au sud de Durban), au bord de l'océan indien, pour vous donner quelques nouvelles. L'endroit est paradisiaque. C'est une maison de retraite tenue par les Sisters of Mercy (les soeurs de la miséricorde) – trois soeurs d'origine irlandaise, plutôt âgées mais extrêmement charmantes. J'avais bien besoin de ces quelques jours de repos après un trimestre très chargé et assez stressant.
Au mois de janvier, j'ai participé à une session de formation de cinq jours pour les économes en Zambie. La session était conduite par John, un Missionnaire d'Afrique anglais avec qui j'ai étudié la théologie à Totteridge (au nord de Londres) et qui est maintenant l'économe général de la Société. C'était bon de se revoir. Participaient aussi à la session un bon nombre de jeunes confrères, surtout africains. Ce fût une excellente occasion de faire connaissance.
A mon retour, via Johannesburg, j'ai accueilli Philippe et Josette, de la paroisse St Paul à Waterloo. A l'âge de la retraite, ils faisaient un voyage aux sources... et en profitaient pour venir me visiter, et faire un reportage pour la communauté de Waterloo. Avant de quitter Johannesburg, nous avons visité les jeunes de Thembalabasha chez Auntie Sybil, leur éducatrice et maman d'adoption. De retour à Merrivale, ils ont visité les différentes églises dont je suis responsable. Ils ont été particulièrement touchés par la petite communauté chrétienne de Shiyaze... Qui ne le serait? Ils vivent dignement dans un bidonville indescriptible. Une simple visite à Shiyaze vous guérirait, au moins pour un temps, de toute envie d'enfant gâté...
Et bientôt, c'était le carême qui s'annonçait, avec ses célébrations spéciales et, bien entendu, les homélies et catéchèses à préparer en zoulou. Entretemps, une suite de réunions de staff, longues et épuisantes, pour préparer les évaluations de certains de nos candidats. Ces évaluations sont particulièrement importantes car elles vont aider les conseils des provinces d'origine de nos étudiants à les appeler ou non au serment missionnaire à vie. Lorsque tout va bien, c'est facile, mais lorsqu'il y a des problèmes, des questions ou des hésitations, ces réunions deviennent très vite stressantes. Ce fût le cas cette année pour certains de nos étudiants.
Nous avons eu aussi cette année la visite de l'économe général, que j'avais déjà rencontré en Zambie, pour l'audit des comptes dont je suis responsable. C'était une première pour moi. Ça s'est bien passé. Il venait aussi pour évaluer l'avancement des travaux de construction de notre nouveau centre de formation qui, à terme, pourra accueillir 32 étudiants et 4 formateurs. Jusqu'à présent, nous louions une propriété appartenant à une autre congrégation religieuse. Le nouveau centre devrait être prêt pour fin mai.
Dimanche prochain, les Pères Blancs feront leurs adieux à la communauté chrétienne d'Orange Farm que nous quittons. Une décision controversée après y avoir construit huit communautés. La paroisse est reprise par le diocèse.
Comme j'y ai fait allusion un peu plus haut, les jeunes de Thembalabasha vivent toujours chez «Auntie» avec les problèmes habituels liés à leur âge et à leur passé. Je passe un peu de temps avec eux chaque fois que je vais à Johannesburg... qui est quand même à 500 kilomètres de chez moi. J'y serai d'ailleurs dans deux semaines. Je continue, tant que je peux, à payer le salaire (une aumône à vrai dire) à Auntie, ainsi que tout ce qui est nécessaire à l'entretient et à la scolarisation des six jeunes.
Je serai en Belgique pour deux mois, à partir du 15 juin. D'ici quelques jours, je mettrai, sur mon site «picasaweb», une série de photos de nos célébrations pascales.
Je vous souhaite, à tous et à toutes, un très bon temps pascal. Qu'il soit pour vous l'occasion de retrouver l'unité entre votre santé physique et spirituelle, votre vie familiale, professionnelle et sociale.
Bien à vous,
Philippe
Au mois de janvier, j'ai participé à une session de formation de cinq jours pour les économes en Zambie. La session était conduite par John, un Missionnaire d'Afrique anglais avec qui j'ai étudié la théologie à Totteridge (au nord de Londres) et qui est maintenant l'économe général de la Société. C'était bon de se revoir. Participaient aussi à la session un bon nombre de jeunes confrères, surtout africains. Ce fût une excellente occasion de faire connaissance.
A mon retour, via Johannesburg, j'ai accueilli Philippe et Josette, de la paroisse St Paul à Waterloo. A l'âge de la retraite, ils faisaient un voyage aux sources... et en profitaient pour venir me visiter, et faire un reportage pour la communauté de Waterloo. Avant de quitter Johannesburg, nous avons visité les jeunes de Thembalabasha chez Auntie Sybil, leur éducatrice et maman d'adoption. De retour à Merrivale, ils ont visité les différentes églises dont je suis responsable. Ils ont été particulièrement touchés par la petite communauté chrétienne de Shiyaze... Qui ne le serait? Ils vivent dignement dans un bidonville indescriptible. Une simple visite à Shiyaze vous guérirait, au moins pour un temps, de toute envie d'enfant gâté...
Et bientôt, c'était le carême qui s'annonçait, avec ses célébrations spéciales et, bien entendu, les homélies et catéchèses à préparer en zoulou. Entretemps, une suite de réunions de staff, longues et épuisantes, pour préparer les évaluations de certains de nos candidats. Ces évaluations sont particulièrement importantes car elles vont aider les conseils des provinces d'origine de nos étudiants à les appeler ou non au serment missionnaire à vie. Lorsque tout va bien, c'est facile, mais lorsqu'il y a des problèmes, des questions ou des hésitations, ces réunions deviennent très vite stressantes. Ce fût le cas cette année pour certains de nos étudiants.
Nous avons eu aussi cette année la visite de l'économe général, que j'avais déjà rencontré en Zambie, pour l'audit des comptes dont je suis responsable. C'était une première pour moi. Ça s'est bien passé. Il venait aussi pour évaluer l'avancement des travaux de construction de notre nouveau centre de formation qui, à terme, pourra accueillir 32 étudiants et 4 formateurs. Jusqu'à présent, nous louions une propriété appartenant à une autre congrégation religieuse. Le nouveau centre devrait être prêt pour fin mai.
Dimanche prochain, les Pères Blancs feront leurs adieux à la communauté chrétienne d'Orange Farm que nous quittons. Une décision controversée après y avoir construit huit communautés. La paroisse est reprise par le diocèse.
Comme j'y ai fait allusion un peu plus haut, les jeunes de Thembalabasha vivent toujours chez «Auntie» avec les problèmes habituels liés à leur âge et à leur passé. Je passe un peu de temps avec eux chaque fois que je vais à Johannesburg... qui est quand même à 500 kilomètres de chez moi. J'y serai d'ailleurs dans deux semaines. Je continue, tant que je peux, à payer le salaire (une aumône à vrai dire) à Auntie, ainsi que tout ce qui est nécessaire à l'entretient et à la scolarisation des six jeunes.
Je serai en Belgique pour deux mois, à partir du 15 juin. D'ici quelques jours, je mettrai, sur mon site «picasaweb», une série de photos de nos célébrations pascales.
Je vous souhaite, à tous et à toutes, un très bon temps pascal. Qu'il soit pour vous l'occasion de retrouver l'unité entre votre santé physique et spirituelle, votre vie familiale, professionnelle et sociale.
Bien à vous,
Philippe
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